Ouvrir son premier restaurant dans une ville compétitive
Débuter dans le monde de la cuisine et de la haute gastronomie en France, dans le pays de la gastronomie, apporte son lot de pression. Vouloir devenir un chef de renom afin de se retrouver aux côtés des grands noms français est probablement l’objectif de nombreux débutants. Pour atteindre ces objectifs, les chemins sont aussi nombreux qu’il y a de chefs : passer par une émission culinaire, travailler dans les cuisines d’un grand chef cuisinier, faire le tour des tables étoilées…
Des objectifs d’un jeune chef de cuisine
Des cours de cuisine de l’école hôtelière au succès, le chemin peut être long et sinueux. Pour atteindre le sommet de ce milieu en constante évolution, de nombreux titres prestigieux peuvent être décrochés. En effet, pour rejoindre la cour des grands, il ne suffit plus de maîtriser les cuissons de vos viandes ou de savoir cuisiner un foie-gras.
La consécration de tout chef du monde est de décrocher les fameuses étoiles Michelin. Le rêve de tout jeune chef cuisinier est de décrocher sa première étoile, le Saint Graal étant évidemment d’être triplement étoilé. S’il est possible d’être étoilé sans être un chef propriétaire, beaucoup de jeunes cuisiniers font le choix de vite quitter le restaurant les ayant formés afin de se lancer à leur compte.
Mais avant de devenir chef étoilé, la participation à un autre concours culinaire peut également servir à se distinguer d’autres jeunes talents, notamment :
- Le concours du meilleur ouvrier de France ;
- Le concours du meilleur restaurant du monde ;
- Le concours du meilleur chef pâtissier du monde ;
- La Toque d’Or.
Prendre le risque d’être chef cuisinier de son propre établissement à Paris
De la cuisine traditionnelle à la haute gastronomie, Paris est le carrefour d’une variété incommensurable de cuisines. Ainsi, en ouvrant votre premier restaurant dans cette ville, vous vous exposez à une féroce concurrence mais, paradoxalement, vous jouissiez d’une clientèle à la fois séduite par les palmarès de vos concurrents mais également friands de nouvelles expériences.
S’en sortir en tant que chef cuisinier paris demande donc, avant tout, d’oser prendre des risques et d’oser se démarquer de certaines institutions parfois jugées trop classiques pour une clientèle qui rajeunit. Un établissement gastronomique ne se limite donc plus à l’ambiance feutrée des grands palaces parisiens. La génération des jeunes cuisiniers souhaite apporter un vent nouveau et cibler une clientèle jusqu’alors peu intéressée par cette cuisine raffinée.
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Se démarquer par une nouvelle cuisine
Se donner une identité en tant que chef cuisinier paris implique donc de revoir les codes de la haute gastronomie sans trop la dénaturer. Il ne suffit plus de proposer du homard, de la truffe ou du caviar pour percer dans ce milieu. Les challenges consistent désormais à créer de nouvelles recettes et à adopter de nouveaux concepts.
Ainsi, bien qu’une cuisine inventive reste le centre névralgique de tout restaurant, elle ne suffit toutefois plus. Il peut être opportun de surfer sur des concepts contemporains qui touchent par exemple une clientèle de plus en plus éco-responsables :
- Un restaurant dont tous les produits frais proviendraient d’un potager qui pourrait être visité par les clients ;
- Un restaurant zéro déchet où les pelures se mélangeraient aux langoustines et autres produits de luxe ;
- Un restaurant 100% végétarien ou vegan : beaucoup pensent encore que cette alimentation implique de ne manger que de la salade, mais il suffit d’un chef passionné pour prouver que la grande gastronomie se marie très bien avec ce régime alimentaire ;
- Un restaurant gastro s’approvisionnant uniquement auprès de producteurs locaux : si la cuisine du terroir a toujours su séduire, dans un souhait de participer à la croissance verte, le concept peut être poussé. Plus que juste utiliser les produits du terroir, pourquoi ne pas exclure tout produit provenant d’un rayon supérieur à 100 km par exemple.