Comment choisir le bon couteau à steak pour avoir une belle découpe ?
Que de plaisir de savourer un bon steak ! Mais pour faire honneur à ce morceau de bœuf si tendre et goûteux, la qualité de la découpe doit être irréprochable. Pour cela, rien ne vaut un bon couteau ! En effet, celui-ci influence grandement la qualité de la préparation. Choisi avec soin, il permet de sublimer les pièces de bœuf et d’en faire jaillir tous les sucs. Mais alors, comment choisir un couteau pour sublimer steaks, rumstecks et autres pièces nobles ?
La lame du couteau, acier ou céramique ?
Dès que l’on pense à un couteau, sa lame est ce qui nous vient en premier à l’esprit. Elle en est l’élément central, et doit donc être choisie avec soin. Au niveau du matériau, on retrouve principalement des lames en acier ou en céramique. L’acier reste le matériau le plus utilisé, car il est robuste et a l’avantage de pouvoir être affûté. Il convient à la plupart des cuisiniers. La céramique est un matériau plus récent et séduit par sa grande dureté et son tranchant durable. Mais attention, elle est aussi plus fragile et il n’est pas aisé de refaire son tranchant si la lame s’est émoussée.
Pour un usage polyvalent, mieux vaut miser sur un acier de qualité. Par exemple, un couteau japonais Stay Sharp possède cette excellence. En effet, les lames proposées par la marque sont forgées au Japon par des artisans maîtrisant à la perfection cet art hérité de leurs ancêtres. Pour ce qui est de la forme, une lame droite et assez longue, entre 20 et 25 cm, est parfaite. Cela lui permet d’être maniable, afin de trancher nettement dans l’épaisseur d’un steak. À l’inverse, une lame trop courte obligerait à des mouvements saccadés, donc moins précis. Enfin, une lame fine, d’une épaisseur maximale de 3 mm, fera très bien l’affaire. La découpe sera ainsi nette et régulière.
Quel manche choisir pour son couteau ?
Le bois reste le matériau de prédilection pour les manches de couteaux. Chaleureux au toucher, il offre une bonne prise en main grâce à sa texture légèrement granuleuse qui limite les risques de glissement. Le bois est aussi réputé pour son esthétique intemporelle et élégante. Pour un manche robuste et durable, il vaut mieux se tourner vers des essences nobles comme le noyer, le Pakkawood ou encore le bois de rose. Leurs fibres serrées et leur dureté naturelle leur confèrent une excellente résistance dans le temps, même avec un usage intensif du couteau.
Pour la forme du manche du couteau, il faut pouvoir bien le maintenir pendant la découpe. Un manche légèrement arrondi, qui épouse parfaitement la paume de la main, sera alors tout trouvé. Il doit aussi être plein plutôt que creux, ce qui le rendrait plus fragile. Pour la taille du manche, elle doit être proportionnée à la longueur de la lame. Un manche entre 10 et 15 cm sera un bon équilibre. Trop petit ou trop grand, il nuirait à la dextérité avec le couteau.
Les caractéristiques supplémentaires à considérer
Outre le type de lame et le manche, d’autres éléments rentrent en compte dans le choix d’un couteau. Tout d’abord, le poids et l’équilibre de l’ustensile influent sur son maniement. Il vaut mieux avoir un couteau légèrement plus lourd, entre 150 et 250 grammes. Un poids confortable évitera que la main ne se fatigue pendant la découpe prolongée d’une viande.
Bien que secondaire, l’apparence d’un couteau compte aussi. Ici, il n’y a pas de règle : design moderne, coloré… Le tout est de trouver un couteau à son goût. Par ailleurs, certains couteaux possèdent une garde entre le manche et la lame pour protéger les doigts lors de la découpe. Utile pour les débutants, cette garde reste facultative pour les cuisiniers expérimentés.